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L’école à la maison : pas contre l’école, mais pour l’enfant

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Introduction

« Tu fais l’école à la maison ? Mais… tu es contre l’école alors ? »
Ah, cette phrase… Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai entendu ! Et à chaque fois je réponds invariablement : « Je n’ai rien contre, je n’y mets pas mes enfants » ^^

Alors aujourd’hui, on remet les pendules à l’heure (avec bienveillance… mais fermeté) : non, l’école à la maison n’est pas “contre l’école”, elle est pour l’enfant. Pour ton enfant. Pour vos besoins. Et c’est toute la différence.

1. L’école à la maison, c’est quoi exactement ?

D’abord, petit rappel pour celles qui débarquent en cours de route (ou qui doivent expliquer pour la 52e fois à Tata Colette que NON, ton enfant ne fait pas “juste des coloriages toute la journée”).

L’école à la maison, ou instruction en famille (IEF), c’est la possibilité d’instruire ses enfants en dehors du cadre scolaire. Cela ne veut pas dire anti-éducation, anarchie ou rejet de toute autorité — promis tata, mon salon ne s’est pas transformé en ZAD pédagogique.

C’est un cadre légal, reconnu en France, avec des contrôles annuels de l’éducation national, et une exigence de progression vers les compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Un site que tu peux faire suivre à tata, elle va kiffer : Service-public.fr – L’instruction en famille

2. Pourquoi choisir l’école à la maison ?

Non, ce n’est pas pour faire la révolution (même si… parfois, on y pense).

Voici un melting pot ce que disent souvent les familles en IEF (cette liste n’est pas exhaustive et je vous laisse la compléter dans les commentaires) :

  • Leur enfant souffrait à l’école (phobie, harcèlement, hypersensibilité…)
  • Il ou elle n’apprenait pas selon son rythme
  • L’enfant est en situation de handicap ou a des besoins spécifiques
  • Ils souhaitent renforcer les liens familiaux
  • Ou simplement, ils rêvent d’une éducation plus libre, plus vivante

Bref : le choix de l’IEF est rarement un “non” à l’école, c’est un grand “oui” à l’enfant.

3. Non, nous ne pensons pas que l’école est le diable incarné

L’école, publique ou privée, fait un boulot colossal. Des enseignants engagés, des ressources disponibles, des projets de qualité… on ne le nie pas.

Ecole

Mais reconnaître cela n’oblige pas à y inscrire ses enfants, tout comme respecter la médecine traditionnelle n’oblige pas à prendre un Doliprane au moindre bobo.

Il ne faut pas oublier que choisir l’instruction en famille n’est qu’une alternative de plus à l’école publique ou privée?

Et on peut admirer une maîtresse dévouée et choisir de lire “L’île au trésor” dans le jardin un mardi matin. Oui, les deux peuvent coexister dans ton petit cœur de maman IEF.

4. Pour qui est-ce vraiment ?

Pas pour tout le monde, et c’est OK. j’ai beaucoup de mamans qui me disent qu’elles ne pourraient pas, et c’est respectable. Je leur rappelle juste que ce que les parents ont vécu pendant le confinement était vraiment différent de ce que font les familles en IEF. C’était vraiment l’école délocalisée dans le salon.

Alors oui ce n’est pas pour tout le monde, mais ça reste essentiel pour certains enfants.

Tu sais, ces enfants qui…

  • Pleuraient chaque matin avant de partir
  • Ne rentraient plus à l’heure du midi car ils faisaient des crises d’angoisse
  • Se sentaient nuls, parce qu’ils ne rentraient pas dans les bonnes cases

Pour ceux-là, l’école à la maison est une bouée de sauvetage.
Et franchement ? Rien que pour ça, ça vaut tous les “Mais tu n’as pas peur pour leur socialisation ?”

5. Et cette fameuse socialisation ?

On en parle ?
La “socialisation” façon école, c’est :

  • 28 enfants du même âge, quand ce n’est pas 31
  • Une seule adulte pour gérer tout ce petit monde
  • Des interactions limitées à la cour de récré (quand on n’est pas puni de sortie)
Ecole_a_la_maison_intergenerationnel

En IEF, les enfants :

  • Parlent avec des adultes, des petits, des grands
  • Se confrontent à la vie réelle (courses, activités, bibliothèque, etc.)
  • Ont du temps pour créer des relations authentiques, pas juste être “dans le même espace au même moment”

Et en bonus : ils apprennent à discuter avec le facteur, la boulangère ET leur petit frère sans hurler. (Enfin… on y travaille.)

6. L’école à la maison, c’est du boulot, oui… mais pas comme tu crois

Est-ce que c’est fatigant ? Oui.
Est-ce que tu doutes parfois ? Tout le temps.
Mais est-ce que ça en vaut la peine ? Carrément, et je dirais même : sans aucun doute !

Car l’IEF te donne :

  • Une liberté d’organisation
  • Une proximité avec ton enfant (bon, parfois trop de proximité…)
  • La possibilité de suivre ses passions (même si c’est construire des cabanes pendant 3 semaines)

Et surtout, un lien familial plus fort, plus souple, plus présent.

7. Un choix assumé, pas une fuite

Et si on arrêtait de se justifier ?
L’école à la maison, ce n’est pas un repli. C’est un projet familial. Un acte éducatif réfléchi. Une réponse aux besoins spécifiques de ton enfant.

Ce n’est pas en croisade, c’est en chemin.
Un chemin unique, souvent sinueux, mais toujours guidé par l’amour et la bienveillance.

Conclusion : l’IEF, une autre façon de dire “je t’écoute”

Alors non, l’école à la maison n’est pas “contre” l’école.
Elle est pour l’enfant, pour la famille, pour la liberté pédagogique.

Et si tu entends encore cette question piège à la prochaine réunion de famille, tu pourras répondre calmement à tata Colette :
“Je ne suis pas contre l’école. Je suis pour ce qui convient à mon enfant.”
(Et toc.)

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