On est entre nous donc on peut le dire : faire l’instruction en famille avec un ado, c’est déjà du sport. Mais quand on ajoute à l’équation un bébé qui, et c’est normal, nous pompe le peu d’énergie qui nous reste, ça devient carrément un sport extrême. Pourtant, si tu lis cet article, c’est probablement que tu vis déjà cette vie.
Allez, je t’embarque dans mes 7 stratégies pour mener l’IEF avec un bébé sans sombrer dans la folie. Ou du moins, en gardant l’illusion que tout est sous contrôle (c’est déjà pas mal, non ?).
1. Repense le timing : adieu 9h-17h, bonjour souplesse absolue
Oublie l’emploi du temps classique. Pour mener à bien l’IEF avec un bébé, mieux vaut virer les heures fixes pour l’apprentissage. Profite des siestes (quand elles arrivent) ou des tétées pour les moments calmes propices à l’écoute, la lecture, ou un petit docu tranquille.
Le petit truc qui marche bien : crée un emploi du temps visuel pour les grands, mais affiche-le comme un « menu du jour » et non un diktat militaire.
2. Crée des bulles d’autonomie
Ton ado peut faire plus que tu ne le crois. Prépare-lui une checklist hebdo avec les tâches qu’il peut faire seul : lecture, exercices en ligne, révisions… Tu vas être bluffée de ce qu’un ado motivé (ou qui veut éviter de changer une couche) peut accomplir.
N’hésite pas à aller voir ici Charlotte Mason – Habitudes et autonomie (un bon point de départ si tu veux creuser cette approche)
3. Favoriser l’apprentissage en famille
Les moments tous ensemble ? C’est ton or. Lecture à voix haute, discussions à table, balades nature, documentaires… Profite de ce que tu peux vivre en mode collectif pour semer des graines dans toutes les têtes, petits et grands.
Une étude montre que l’apprentissage collaboratif renforce les liens et les compétences sociales (source : Harvard Education Review).
4. Simplifier pour ne pas sombrer
Non, ton ado ne va pas devenir illettré si tu ne fais pas un exposé sur l’économie du XVIIIe siècle cette semaine. Reste sur l’essentiel : français, maths, culture générale. Le reste, c’est du bonus. Et surtout ça lui laisse le champ libre pour explorer ses centres d’intérêts ( ou s’ennuyer, ça marche aussi).
Mini mantra : « Ce n’est pas parfait, c’est vivant ».
5. Déléguer (oui, même en IEF)
Un MOOC de sciences, un podcast d’histoire, une vidéo bien fichue sur YouTube ? Si c’est fiable et que ça soulage ta charge mentale, go. Tu es là pour guider, pas pour être l’unique source de savoir de la maisonnée.
Bonus : Le podcast « Les adultes de demain » propose de chouettes épisodes IEF-friendly à écouter en famille.
6. Créer des rituels zen
Une méditation le matin avant d’attaquer. Un moment d’Art journal ensemble. Une « pause nature » quotidienne, même 10 minutes. Ces petits rituels deviennent des ancres. Et ils font du bien à tout le monde.
Idée de rituel : la « Minute gratitude » en fin de journée.
7. Accepter que parfois… c’est le chaos. Et c’est ok.
Un jour sans rien faire, ce n’est pas une défaite. C’est une pause. Le bébé a hurlé toute la journée ? Les grands ont joué à Minecraft ? Bah, ils ont au moins appris l’anglais et la gestion des ressources, si ça se trouve.
Rappelle-toi : tu n’as pas besoin d’être parfaite, juste présente. Et avec un bébé collé à toi, tu l’es déjà plus que tu ne le crois.
En conclusion
Faire l’IEF avec un bébé n’a rien d’un long fleuve tranquille. Mais c’est une aventure profondément humaine, où on apprend tous les jours à faire avec… plutôt qu’à faire contre. Avec un peu d’humour, beaucoup d’amour et une bonne dose de lâcher-prise, tu peux transformer ce défi en une belle expérience de famille.
Alors, respire. Fais-toi une tisane. Et rappelle-toi : tu gères.
N’oubie pas que tu peux télécharger gratuitement ton petit kit “Semaine Zen IEF” juste là :